AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -40%
Tefal Ingenio Emotion – Batterie de cuisine 10 ...
Voir le deal
59.99 €

Partagez
 

 PAPILLONS

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage
poète des morceaux de bois
Salomon
Salomon
PAROLES : 145
LES SOUS : 2268
ENDROIT : près de l'acacia
MÉTIER : fabriquant de jouets + rêveur
MÉTÉO : ensoleillée
VENU LE : 25/03/2018
PAPILLONS Empty
MessageSujet: PAPILLONS   PAPILLONS EmptyDim 15 Juil - 17:22

le carnet de salomon
(il écrit ses espoirs et ses tristesses dans ce livre fait de papyrus et de ficelles, de cuirs et de larmes. il note la beauté des choses, ces petites perles et l'amour qu'il porte à la vie)

Un matin sans lune, très tôt, quand le vent faisait lever la poussière de notre désert, je me suis levé. J'ai regardé le soleil, qui peinait à se lever derrière les dunes. Il avait un éclat qui ressemblait à celui de la lune, il perçait à travers la brume avec une douceur infinie, comme une caresse sur les premières aubes.
J'ai rêvé cette nuit de la rosée qui se dépose sur les premières fleurs, des rares plantes qui survivent sur le sable. Des cailloux qui roulent et du chaos qui règne quand les hommes se battent. J'ai rêvé des mains de la jeune fille qui n'habite pas loin de chez moi. Elles se posaient sur un tapis et des soieries pour mieux les éprouver et faisaient glisser entre leurs doigts les tissus fraîchement achetés.
Dans la réalité et dans ce rêve m'apparaissaient clairement des promesses d'un avenir construit de joies et de douceurs. D'un avenir que tout le monde aurait (doit) espérer. J'ai trouvé cela beau, sur le moment.

Papa est rentré tard ce soir.
Maman dormait déjà.

Hier, j'ai croisé la jeune fille. Elle avait les mêmes mains que celles du rêve, même si mon imaginaire avait ténu leur extraordinaire candeur. Elle sortait de sa maison, ses longs cheveux noirs ruisselaient sur ses épaules, soulevés par le vent. Le vieillard m'a appris qu'elle s'appelait
yahva
YAHVA
Yahva
cela s'écrit si bien, cela sonne si juste et mon cœur bat un peu fort (il tambourine comme les cheveux frapperaient le sol avec leurs sabots).
Ses paumes frôlaient les plantes et ses pas laissaient s'échapper du sol quelques complaintes. J'ai entraperçu son visage et les couleurs chatoyantes qu'il renvoyait m'ont rendu fou.
yahva,
yahva.
Revenir en haut Aller en bas
 

PAPILLONS

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
 :: les pygmalions :: zébrures du firmament :: les carnets-