Érigée dans les confins du désert rouge (désert fictif, mélange du Sahara et de la Judée) à l'abri des regards, Jenanálhem s'est bâtie près et sur une oasis. La position exacte de cette ville faite de mythes, de croyances et de poussière n'a jamais été révélée. Une petite partie de la cité repose sur l'eau (à la manière de Tenochtitlán) tandis que l'autre est sur la terre ferme. L'hypercentre est très actif : on y trouve le grand bazar (le souc, où des milliers de marchands itinérants et locaux viennent proposer leurs produits), la caserne des gladiateurs, les palais, deux jardins, l'un les pieds dans l'eau l'autre dans la terre, et d'autres choses — voir détails). Une muraille tenant plutôt du muret encercle le coeur de la ville, il faisait autrefois office de protection face aux éventuels ennemis, avant que les rois mages ne décident de l'abaisser car aucun risque ne se présentait. Autour du centre et derrière la muraille des maisons serrées mais très simples et bien aménagées sont bâties, ne dépassant pas un étage. Certaines possèdent des jardins et les rues permettent un déplacement facile. Plus loin encore les maisons deviennent plutôt des fermes, se raréfiant, avec des potagers (qu'il faut entretenir avec acharnement, Jenanálhem est dans le désert tout de même) et des enclos pour le bétail. Jamais de limite n'a été posée, la cité s'arrête quand les hommes s'arrêtent. Toute la ville est reliée par des petits cours d'eau et abreuvée par des fontaines. Un système hydraulique permet de réduire les excès. Malgré un climat aride et chaud, l'oasis permet de rafraîchir l'entièreté de la cité et prodigue même à certaines périodes de l'année un climat humide. On ne manque jamais de place en ville et on y circule à pied, en dromadaire ou à cheval, voire en chaise à porteurs, dans les rues suspendues ou terrestres, et sur les ponts entremêlés. Les commerçants utilisent des charrettes en bois avec, pour les plus riches, des montants de fer.